En Europe, les affaires publiques, le lobbying et la défense des intérêts des citoyens jouissent d'une réputation douteuse. L'Europe n'a pas encore de tradition législative ou culturelle bien établie dans ce domaine, et les réglementations existantes ne reflètent parfois pas la réalité du travail des personnes considérées comme des "lobbyistes".
Les jeunes de la classe
Ce n'est que lorsque le paysage politique et institutionnel de l'UE s'est développé, principalement au cours de la seconde moitié du 20e siècle, que l'on a commencé à s'intéresser à l'Europe.th Avec la signature du traité de Maastricht en 1993, ce "plaidoyer" a commencé à se développer tel que nous le connaissons aujourd'hui. Au fur et à mesure que l'UE s'est élargie, ses structures de gouvernance se sont également développées, devenant un système unique et complexe de politique et de prise de décision.
Bien que la Commission européenne détienne la majeure partie du pouvoir de décision, le Conseil de l'Union européenne et le Parlement européen jouent un rôle clé dans l'élaboration de la politique de l'UE. Le lobbying est essentiel tout au long de ces processus décisionnels.
Le lobbying à huis clos ?
Les activités de lobbying étant parfois perçues comme opaques, de nombreux citoyens se méfient du rôle de la Commission européenne. "Groupes d'intérêt et leurs relations avec les représentants politiques, et ne comprennent donc pas la valeur des affaires publiques. Les affaires publiques devraient toujours être menées dans le respect de codes éthiques stricts, en toute transparence et responsabilité, car la représentation des intérêts et la participation de la société civile sont essentielles à la bonne gouvernance, au progrès de la société et à la démocratie.
Dans cette optique, l'UE s'est engagée à garantir la transparence par le biais de différents textes législatifs, notamment la création de registres de transparence du Parlement européen, de la Commission européenne et du Conseil de l'UE. Ces registres ont été créés par le Parlement européen, la Commission européenne et le Conseil de l'UE. registres constitue l'outil essentiel pour promouvoir la transparence en tant que moteur d'un dialogue ouvert entre la société civile et les décideurs politiques.
La transparence ne peut être comprise que comme la valeur intrinsèque qui légitime les affaires publiques et qui, dans l'ensemble, renforce la participation du public à l'amélioration de la législation et des politiques. Comment ? Examinons-le de plus près.
Le plan européen de lutte contre le cancer
Le plan européen "Vaincre le cancer", lancé en février 2021, est une réponse proactive aux défis croissants posés par le cancer en Europe, encore aggravés par la pandémie de COVID-19. Il s'agit d'un excellent exemple d'initiative en matière de politique de santé dans l'Union européenne. Ce plan, qui vise à lutter contre le cancer par la prévention, la détection précoce et un meilleur accès aux traitements afin d'améliorer la situation des patients atteints de cancer et des survivants, a reçu plus de 2 000 réponses à l'appel d'offres. consultation publique en 2020 de la part d'un large éventail d'acteurs civils, y compris des médecins et des organisations de patients (25%). Ces réponses ont ensuite été prises en compte par la Commission européenne pour élaborer le plan final qui guidera les politiques des États membres dans les années à venir.
Les citoyens perçoivent positivement la participation de la société civile à ces processus de retour d'information et de consultation, en particulier le rôle des médecins et des organisations de patients. Toutefois, si l'on s'interroge, ces acteurs ne sont pas forcément considérés comme des "lobbies". Pourtant, ces acteurs représentent également un intérêt et partagent donc un objectif qu'ils cherchent à atteindre par le biais du plaidoyer.
Instaurer la confiance
La transparence permet aux citoyens de voir comment et par qui les décisions sont prises, et comment les ressources publiques sont allouées. En outre, le fait que les noms des personnes, des entreprises, des représentants politiques et le champ d'action, entre autres, soient rendus publics, renforce non seulement le contrôle et la confiance du public, mais aussi la responsabilité de tous les participants au processus. Cela garantit que le pouvoir est exercé de manière responsable par les autorités publiques et permet de rendre des comptes.
Un gouvernement transparent devient également plus réceptif aux besoins et aux préoccupations de ses citoyens, en ajustant ses politiques ou ses actions en fonction des réactions du public. Cette réactivité est essentielle pour maintenir la légitimité des institutions publiques, car elle démontre qu'elles servent véritablement les intérêts de la population.
Le défi restant à relever : améliorer la communication
Dans cette optique, comment le rôle des affaires publiques peut-il être élargi et promu ? Au-delà de la transparence, il reste à améliorer la perception qu'ont les citoyens de la valeur des affaires publiques dans les démocraties. Tous les praticiens des affaires publiques, les groupes de la société civile et les organisations de défense des droits doivent contribuer en permanence à sensibiliser le grand public et à lui faire comprendre que cette profession est de plus en plus essentielle pour garantir des sociétés responsables, transparentes et démocratiques.
Chez RPP, nous sommes spécialisés dans des secteurs hautement réglementés. Nous abordons notre rôle dans le paysage politique et social avec un profond sens des responsabilités, considérant les affaires publiques comme un outil essentiel pour faire avancer le progrès sociétal, plutôt que comme une quête commerciale. Nous nous engageons à tirer parti de nos connaissances sectorielles pour susciter des changements significatifs et apporter une contribution positive aux communautés que nous servons.