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La Finlande s'est rendue aux urnes dimanche dernier pour élire un nouveau parlement. Le Parti de la coalition nationale (PCN) et son principal candidat, Petteri Orpo, ainsi que le Parti des Finlandais, parti populiste de droite, ont augmenté leur part de voix et leur nombre de sièges. Le PCN et le Parti des Finlandais étaient tous deux dans l'opposition lors de la période électorale précédente, et il est fréquent que les principaux partis d'opposition progressent. Le PCN de centre-droit a remporté les élections législatives de dimanche (20,8%), le parti nationaliste-populiste des Finlandais arrivant en deuxième position (20,1%). Derrière eux, et seulement en troisième position, se trouvent le Premier ministre, le ministre des Affaires étrangères et le ministre des Affaires étrangères de l'Union européenne. Sanna Marin(SDP) (19.9%). Le Parti du Centre (libéral) (11,3%), l'Alliance de Gauche (7,1%) et le Parti Vert (7%) ont tous subi des pertes importantes après leur participation à l'actuelle coalition de cinq partis, les dirigeants de ces trois partis déclarant qu'il leur serait difficile de retourner au gouvernement après ces résultats électoraux. Chef du Parti du Centre Annika Saarikko a expliqué que son parti rejoindrait l'opposition après sa deuxième défaite électorale consécutive. Le parti a perdu huit sièges sur les 200 que compte le parlement, passant de 31 à 23. Il s'agit d'un recul par rapport aux 55 sièges qu'il occupait il y a vingt ans, lorsqu'il était le plus grand parti de la législature.

Petteri Orpo, du PCN, est confronté à la tâche difficile de former un gouvernement au sein du nouveau parlement. Sa première tâche consistera à lancer des appels à tous les partis afin de trouver un terrain d'entente et d'explorer la possibilité d'élaborer un programme gouvernemental solide. Ce n'est qu'ensuite qu'il entamera les négociations avec ses partenaires de coalition préférés et qu'il établira un plan pour les quatre prochaines années. Le partenaire le plus important pourrait donc être le SDP ou le parti finlandais. La formation d'une coalition avec le SDP de Marin pourrait s'avérer difficile, compte tenu des opinions extrêmement divergentes des deux partis sur les finances de l'État et la nécessité de procéder à des coupes budgétaires. Toutefois, les responsables politiques finlandais ont une approche plutôt pragmatique lorsqu'il s'agit de former un gouvernement.

Il est également intéressant de noter que les candidates ont été les plus populaires lors des élections législatives de dimanche, avec en tête de liste Riikka Purraprésidente du parti nationaliste finlandais. Elle a recueilli le quatrième plus grand nombre de voix de l'histoire de la Finlande. Selon certaines rumeurs, Sanna Marin, qui a obtenu le deuxième plus grand nombre de votes personnels, pourrait devenir la prochaine candidate principale des socialistes européens pour les prochaines élections du Parlement européen en mai de l'année prochaine. Quoi qu'il en soit, des temps intéressants nous attendent... et pas seulement en Finlande !

Le RPP observera l'évolution de la politique finlandaise. Si vous avez des questions, n'hésitez pas à nous contacter à tout moment.

Auteur :
Thomas Krings
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